VENDREDI 18 MAI 2012 - Quelques photos...

Petit-déjeuner à 8h. Tout le monde est à l'heure et les portes du restaurant s'ouvrent. Nous nous séparons en 2 groupes. Le groupe de Minou, euh pardon Françoise, part à 8h45, son programme sera détaillé tout-à-l'heure car nous sommes dans le groupe de Jean-Louis. La Mercedes ferme donc la marche du groupe qui part à 8h55. Sur l'isthme de Penthièvre, le ciel est très... chargé, il fait 13°. À 9h20, devant la chapelle de Sainte-Barbe, petit arrêt pour la pluie et pour retrouver Anne-Marie et Patrick et leur Venturi, les ostréiculteurs chez qui nous allons demain.
MINOU Quelques anciennes s'abreuvent avant d'arriver à Etel (An Intel). À 9h45, 5 véhicules (Peugeot 403, Venturi, Simca 1200S, ID19 et Mercedes 350SL) s'égarent. Rendez-vous au parking de la capitainerie pour visiter le musée des Thoniers, mémoire du port de la ria d'Etel qui retrace l'épopée des pêcheurs de thon qui en firent l'un des plus grands ports de France en 1930 et 1960. Guide sympathique et vidéo comment dire... un peu longue. Les thons germon étaient pêchés par des voiliers thoniers appelés dundées. Mais on pêchait aussi la sardine, l'anchois, la limande, la sole et le merlu. Aujourd'hui, plus de conserveries, plus de bateaux de pêche, ne subsistent que les bateaux de plaisance...

Après la traditionnelle photo du groupe, on part à 11h50 direction Saint-Cado en plein milieu de la ria d'Etel. Le temps s'améliore mais toujours ce vent... Une petite balade à pieds nous emmène sur l’île en plein vent, joli village breton avec ses maisons typiques blanches aux volets bleus et sa chapelle surplombant le port.

On repart à 12h45 pour le sémaphore de la barre d'Etel. Le soleil est là par intermittences. À Passage-Neuf, pont sur la rivière d'Etel, on entre dans le pays de Lorient. Au bout de la route, la croix rouge au-dessus de la maison de la seule femme et seule civile d'Europe depuis 40 ans. Elle forme sa fille après avoir pris le relais de son mari. Elle surveille le déplacement de la barre qui suit celui de la dune sous-marine. Ses repères sont visuels bien que ce soit le 3ème plus fort courant d'Europe (1. entrée du golfe du Morbihan et 2. Finistère). Pour preuve, on se souvient encore 50 ans après (octobre 1958) du drame lors d'un essai du radeau de survie de Bombard qui fit 9 morts, secouristes comptés.

À 13h10, nous repartons pour le casse-croûte au centre.

Vu notre arrivée tardive (14h), l'autre groupe est déjà prêt à repartir avec Jean-Louis. Françoise nous rassemble à 14h45 pour la conserverie la belle-iloise et les niniches, sucettes spécialités de Quiberon, à la maison d'Armorine. Visite guidée de la conserverie qui appartient toujours à la famille Hilliet depuis 1932: sur les 168 conserveries de la côte atlantique, il en reste 6 dont 2 à Quiberon, celle -ci et la quiberonnaise qui cuisinent et emboîtent à la main les poissons frais sur un cycle de 2 jours. Un vrai travail de brodeuses. Au siècle dernier, 20000 sardinières aidées de 2000 petites filles travaillaient les poissons au rythme des saisons, elles commençaient à l'âge de 10 ans.

À 16h30, après avoir fait le plein de poissons et de sucreries, nous découvrons la Côte Sauvage, royaume du vent, des vagues et des rochers. Nous y entrons par le château Turpault, puis nous longeons Port Maria, rêvant de retourner à Belle-île ou bien à Houat (le canard) ou à Hoedic (le caneton), la pointe du Conguel, se promettant d'y revenir marcher un jour moins venteux, Port Haliguen, prêts à naviguer sur les bateaux étincelants sous le soleil et arrivons vers 19h au village club.

Après... chacun fait fait fait ce qui lui plaît plaît...